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Une personne sur 25 possède le génotype à vie courte

Les scientifiques de la société islandaise deCODE Genetics ont découvert qu’une personne sur 25 possède un génotype à vie courte. Les résultats de l’étude ont été publiés dans le New England Journal of Medicine.

Dans leur travail, l’équipe s’est concentrée sur l’identification de génotypes spécifiques associés à la durée de vie. À cette fin, le génome de près de 58 000 personnes islandaises a été séquencé.

Il s’est avéré que 4 % d’entre eux possédaient un génotype associé à des maladies cardiovasculaires, au cancer et à des troubles métaboliques. Les porteurs de génotypes prédisposant au cancer avaient une survie médiane plus courte de trois ans.

Un nouveau test génétique identifie les personnes à risque d’arrêt cardiaque

De plus, le variant BRCA2, associé aux cancers du sein, du pancréas et des ovaires, réduit l’espérance de vie de sept ans, et le variant LDLR de six ans.

Le premier augmente également le risque de cancer de la prostate et de décès prématuré. Cette dernière option provoque des taux de cholestérol élevés et des maladies cardiovasculaires.

En novembre 2023, des scientifiques de l’Université Washington de Saint-Louis ont découvert une importante molécule immunitaire liée au vieillissement et à la longévité. Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue Neuron.

Plusieurs facteurs physiologiques sont connus pour être associés au processus de vieillissement : les réponses immunitaires de l’organisme, un déséquilibre entre la production de radicaux libres et d’antioxydants et les troubles du sommeil.

L’amour est caché dans le code génétique

Auparavant, les experts avaient découvert que le gène Slpi était activé dans les méninges des animaux adultes. Il a également été possible de déterminer que son variant, appelé IM33, est présent chez les mouches des fruits drosophiles et est capable de moduler le sommeil.

Ces insectes sont souvent utilisés dans la recherche génétique car ils ont un cycle de vie court et un génome facile à étudier. Aussi, dans une autre étude, les auteurs ont pu découvrir que les cytokines peuvent moduler le comportement animal.

Par conséquent, dans cette étude, l’équipe s’est concentrée sur l’identification de tous les facteurs immunitaires susceptibles d’influencer le comportement des mouches expérimentales.

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