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Qui était Mita la motarde ? L’historien Neagu Djuvara : « Appelons-la une pute de luxe »

Miţa Biciclista était une personnalité féminine extrêmement excentrique de Bucarest entre les deux guerres. La jolie femme aux yeux bleus, qui a captivé l’esprit des hommes célèbres, a été la première cycliste féminine de la capitale.

Mitza Biciclista était une prostituée de luxe / photo : archives

Mitza Biciclista était une prostituée de luxe / photo : archives

Le surnom lui a été attribué par le journaliste George Ranetti, après l’avoir remarquée en train de pédaler sur Calea Victoriei.

L’une des figures les plus excentriques de Bucarest

Miţa Biciclista est le nom sous lequel on connaît un beau demi-monde de l’entre-deux-guerres, resté dans la conscience collective et qui fait encore aujourd’hui l’objet de plaisanteries plus audacieuses.

Elle était une véritable présence et l’une des figures les plus excentriques de Bucarest à cette époque. Son vrai nom était Maria Mihăescu.

La jeune fille qui deviendra Miţa Biciclista ou Miţa Cotroceanca est née en 1885 à Dideşti, dans le département de Prahova. On dit qu’elle a eu une éducation sélective et a été envoyée dans une école privée.

Le moment de son arrivée dans la capitale reste encore un mystère, mais pour Maria Mihăescu, Bucarest a été le tremplin vers la gloire. Sa beauté attrayante a captivé l’attention des hommes.

Elle avait les yeux bleus, une silhouette élancée et portait les cheveux courts, un look inhabituel pour les femmes de cette époque. La beauté de Maria Mihăescu a conquis le cœur d’hommes célèbres comme le peintre Nicolae Grigorescu ou le poète Octavian Goga.

Même le roi du Portugal voulait l’épouser

Selon la légende, on raconte que le roi Manuel du Portugal voulait épouser Maria Mihăescu. Elle a réussi à faire fortune à Bucarest, et les histoires qui ont survécu au temps suggèrent qu’elle a accumulé cette richesse en exerçant le métier le plus ancien du monde. Cependant, Mita Biciclista n’était pas une prostituée ordinaire, mais une personne jouissant d’un statut luxueux.

L’historien a évoqué cette femme célèbre dans son livre « Un siècle avec Neagu Djuvara ». Il la décrit comme une demi-monde ou, disons pour que tout le monde comprenne, une pute d’élite. C’était assez rare dans les années 1920.

« C’était une demi-monde, s’il vous plaît, appelons-la vulgairement, une pute de grand luxe. Chose rare à cette époque, dans les années 20, il parcourait Bucarest à vélo pour entretenir sa silhouette. Elle avait fait fortune et une de ses maisons était celle dans laquelle nous vivions »dit l’historien.

La rumeur veut qu’elle parcourt Bucarest à vélo pour entretenir sa silhouette. Elle a réussi à amasser une fortune considérable et l’une de ses maisons était celle-là même où vivait l’historien.

La courtisane était une femme extrêmement riche pour l’époque à laquelle elle vivait. En plus de posséder une propriété de luxe dans la capitale, il menait une vie extravagante. Elle avait des voitures, un coupé automobile et des domestiques à son service. Mița Cotroceanca se faisait dorloter dans les salons les plus exclusifs de Calea Victoriei et dînait uniquement au palais de l’Athénée.

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