En 116 de notre ère, l’Empire romain atteignait son apogée territoriale et, outre les conquêtes militaires et le développement des infrastructures, les anciens Romains bénéficiaient également d’une richesse et d’une diversité. Avec un mélange d’influences méditerranéennes et d’adaptations régionales, le régime alimentaire des Romains reflétait non seulement le statut social, mais aussi l’opulence de l’empire lui-même.
Habitudes alimentaires des Roumains. Photo : i.ytimg.com
Cuisine roumaine
L’Empire romain, petit village planétaire, est devenu un lieu où les saveurs et les goûts étaient importés de toutes les provinces pour satisfaire les exigences des estomacs romains. La romanisation et la mondialisation ont transformé « barbares» sur des sujets de la culture et de la civilisation romaines, y compris leurs habitudes culinaires.
Petit-déjeuner : une multitude de saveurs et de textures
Les Romains commençaient la journée avec un (ientaculum) riche et diversifié. En plus du pain de blé Emmer, largement consommé dans tout l’empire, le petit-déjeuner comprenait des œufs, du fromage, du miel, de l’huile d’olive et des fruits comme des figues ou des raisins. Des morceaux de pain imbibés de vin, de lait ou d’huile étaient à l’ordre du jour, offrant une variété de saveurs et de textures pour commencer la journée avec énergie.
Le déjeuner, une fête pour les patriciens
Le déjeuner (prandium) était un repas important et était servi en trois parties distinctes. Les patriciens dégustaient des plats raffinés comme le rouget, l’omelette froide aux asperges et aux cailles, le rôti de sanglier, le bœuf, le porc, le canard, l’oie, les saucisses, les poissons et les fruits de mer. Un menu extravagant comprenait également des truies rôties avec des porcelets ou du poisson en sauce aux légumes verts, des têtes de sanglier enduites de miel et décorées de lauriers de feuilles d’olivier, des petits pains farcis de pigeons ou des paons rôtis avec leurs plumes.
Dîner et vesperna, de vrais délices
Le Cina (dîner) était un festin composé de plats tels que des œufs de caille bouillis dans du vin. Après cela, le deuxième dîner (vêpres) proposait des plats délicieux tels que du chèvre mijoté dans une sauce au poivre et du poulet rôti.
Excès et plaisir
Le dernier repas de la journée était accompagné de la « commissatio », une tournée de boissons alcoolisées, de danses, de chants et de divertissements divers. Les Roumains profitaient de fêtes extravagantes, où étaient servies des omelettes aux pommes et au poisson, et l’atmosphère était égayée par des acrobates, des potins et des orgues.