Cette nouvelle plaira certainement à beaucoup de personnes souffrant de diabète de type 2 et d’obésité. Les scientifiques affirment que pour lutter contre de telles maladies, il n’est pas du tout nécessaire de suivre un régime strict ni de limiter fortement le nombre de calories. Il suffit de manger uniquement à des intervalles de temps strictement définis.
Ou, comme on appelle cette façon de manger, de jeûner par intermittence. « Ce type de jeûne convient aux personnes qui ne peuvent pas suivre de régime ou qui sont simplement fatiguées de ce mode de vie », explique l’une des auteurs de l’étude, le professeur Christa Varadi. Les scientifiques sont arrivés à cette conclusion lors d’expériences auxquelles ont participé 75 patients. Tous avaient déjà essayé de perdre du poids et de réduire leur taux de sucre dans le sang en suivant un régime strict.
Les scientifiques ont divisé les volontaires en deux groupes. Dans l’un d’eux, les participants ont continué à suivre un régime strict, réduisant d’un quart le contenu calorique de leur alimentation quotidienne. Dans le deuxième groupe, il n’y avait pas de restriction calorique aussi stricte, mais ils ne prenaient de la nourriture que pendant un certain intervalle de temps – de 12h00 à 20h00. Autrement dit, le jeûne durait seize heures par jour.
Six mois plus tard, les scientifiques ont résumé les résultats de l’expérience. Il a été démontré que le jeûne intermittent combat les maladies beaucoup plus efficacement que la restriction calorique. En moyenne, cela a permis aux participants à l’étude de réduire leur poids de 3,6 %. C’est deux fois plus que ceux qui suivent un régime hypocalorique (1,8 %). De plus, dans le deuxième groupe, une diminution de la concentration d’hémoglobine glyquée et d’autres biomarqueurs liés à la glycémie a été enregistrée.
À propos, dans d’autres expériences, la durée du jeûne était de dix-huit à vingt heures. Mais les scientifiques estiment que l’option la plus douce – seize heures – est très efficace. Selon eux, l’expérience a montré que manger à certains intervalles était supérieur aux régimes traditionnels dans le traitement du diabète. L’étude a été publiée dans la revue JAMA Network Open.
