Il existe en effet une possibilité d’arrêt cardiaque lors des rapports sexuels

Les médecins soulignent et ajoutent que les hommes qui ont des relations sexuelles extraconjugales avec une partenaire beaucoup plus jeune dans un cadre atypique se trouvent dans la zone à risque.

Comme pour tout effort physique, la principale réponse physiologique du système cardiovasculaire à l’excitation sexuelle est une augmentation de la pression artérielle systolique et des contractions cardiaques.

Pendant les préliminaires, les pressions systoliques et diastoliques, tout comme le pouls, augmentent progressivement, atteignant un pic à l’orgasme. Puis ils diminuent progressivement. Les hommes et les femmes ont des réponses cardiovasculaires et neuroendocriniennes similaires aux rapports sexuels.

La réponse physiologique du système cardiovasculaire lors d’un rapport sexuel traditionnel peut être comparée à un effort physique d’intensité modérée. Cela correspond à monter deux fois les escaliers de l’immeuble ou à marcher d’un bon pas sur une courte distance. Il est rare que le pouls dépasse 130 battements par minute et que la pression artérielle systolique dépasse 170 mm chez les personnes ayant une tension artérielle normale.

Manque d’intérêt sexuel chez les hommes – risque accru de décès

La fréquence des angines survenant pendant les rapports sexuels ne dépasse pas 5 % de toutes les crises et, en principe, ne survient que chez les patients menant une vie sédentaire ou chez ceux souffrant d’athérosclérose sévère des artères cardiaques.

Plus vous avez des relations sexuelles fréquentes (au moins une fois par semaine), surtout dans un environnement détendu avec votre partenaire, moins vous risquez de mourir d’une crise cardiaque. Moins vous avez de relations sexuelles (pas plus d’une fois par an), plus ce risque est élevé.

Il existe en effet une possibilité qu’une personne meure subitement pendant un rapport sexuel. Selon les données d’autopsie, cette probabilité est d’environ 0,6 à 1,7 %. Dans la plupart des cas, il s’agit d’hommes qui pratiquent le « sexe extrême ». Un repas copieux et une consommation importante d’alcool le soir augmentent également ce risque.

Yana BOYADJIEVA

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