2023 s’annonce comme l’année bulgare la plus chaude depuis la collecte des données météorologiques, ce qui est fait dans notre pays depuis la fin du XIXe siècle. C’est ce qu’a prédit le climatologue Siméon Matev au « Telegraph ».
Il a précisé que jusqu’à la fin du mois de décembre, aucun rhume grave n’était attendu, ce qui renverserait une telle prévision. Selon les données sur les anomalies mensuelles à ce jour, tant dans le monde qu’en Bulgarie, c’est précisément 2023 qui sera l’année la plus chaude, et jusqu’à présent le record dans notre pays appartenait à 2019.
Janvier
Même si en janvier les experts du monde entier pensaient que le pic de chaleur se situerait en 2025, en 2023, le mercure sur le thermomètre a grimpé en flèche, et cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir. 2024 sera probablement encore plus chaud, a reconnu Siméon Matev.
Ce qui différencie notre pays du reste du monde, ce sont les données du mois de novembre, dont on se souviendra non pas comme le mois le plus chaud, mais comme un mois avec des phénomènes extrêmes.
Jusqu’à présent, le record de températures élevées enregistré en novembre en Bulgarie en 2012 n’a pas été amélioré. Cette année on s’en souviendra avec le gorolom extrême (vent qui brise la forêt) à la fin du mois, les ouragans dans l’est de la Bulgarie et surtout le long de la côte de la mer Noire.
Enregistrement sanitaire
L’une des principales raisons pour lesquelles les arbres sont cassés est qu’en raison des températures chaudes de septembre et d’octobre, les feuilles des arbres ne sont pas tombées, ce qui leur a imposé une charge supplémentaire.
Le climatologue a souligné que les feuilles vertes à la fin de l’année peuvent être qualifiées d’anomalie climatique. Il a rappelé qu’un cas similaire s’est produit récemment dans les Rhodopes et que la Société nationale des infrastructures ferroviaires (NRI) et l’Agence des infrastructures routières (API) peuvent minimiser les dégâts dans de tels cas en effectuant les coupes sanitaires nécessaires le long des routes et des voies ferrées.
Même si l’humanité est généralement impuissante face à la nature, selon le climatologue, les hommes devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour la protéger. Il a souligné que des décisions mal conçues concernant le réchauffement climatique ont été prises cette année et ont contribué à une hausse des températures plutôt qu’à une réduction de celles-ci. L’une d’elles consiste à changer les carburants marins, a-t-il déclaré.
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