Tout le monde a été malade dans sa vie. Certaines personnes sont plus sujettes aux maladies en raison d’une faible immunité ou pour d’autres raisons, tandis que d’autres sont en bonne santé comme un taureau.
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D’autres encore tombent malades, mais leurs symptômes sont beaucoup plus légers, voire ne les manifestent pas du tout.
La science n’a pas encore établi de manière définitive la raison pour laquelle certaines maladies « échappent » à certaines personnes. Les recherches dans ce sens se poursuivent. Mais des découvertes récentes montrent qu’une maladie contourne un groupe spécifique de personnes.
Pendant la pandémie, de nombreuses personnes peuvent avoir été infectées par le virus COVID-19 et ne présenter aucun symptôme.
La raison mystérieuse d’une telle réaction du corps à la maladie n’a pas laissé de repos aux scientifiques. Mais une étude récente menée par l’Université de Californie à San Francisco pourrait apporter une réponse intéressante à cette question.
L’étude s’est concentrée sur la variante du gène HLA-B15:01, qui survient chez une personne sur cinq qui reste asymptomatique après avoir contracté le virus COVID-19.
Les chercheurs ont découvert que même les porteurs de cette variante génétique, qui n’avaient jamais été infectés par le virus, présentaient une réponse immunitaire aux fragments du virus SARS-CoV-2, écrit ScienceAlert.
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Ces observations suggèrent que le variant HLA-B15:01 pourrait conférer une certaine immunité, éventuellement acquise par l’exposition à d’autres infections.
Une telle immunité pourrait être un outil puissant dans la lutte contre de futurs cas d’infection au COVID-19. Comprendre les premières réponses immunitaires qui favorisent l’élimination rapide du virus permettra aux scientifiques de développer des traitements plus efficaces.
Il s’agira d’un changement d’approche positif, dans la mesure où la plupart des efforts mondiaux ont jusqu’à présent été axés sur la lutte contre les formes graves de COVID-19.
Le gène HLA-B*15:01 appartient à la famille de gènes HLA (antigène leucocytaire humain) qui jouent un rôle important dans le maintien du système immunitaire.
Ces gènes produisent des protéines présentes à la surface de nos cellules qui aident à reconnaître et à combattre les envahisseurs étrangers tels que les virus. En fait, ils aident le système immunitaire à reconnaître les « invités indésirables » et à organiser rapidement une défense.
L’étude a utilisé les données génétiques de près de 30 000 donneurs de moelle osseuse enregistrés pour rechercher toute variation HLA qui pourrait être associée à une infection asymptomatique par le SRAS-CoV-2.
Les chercheurs ont découvert que 20 % des donneurs infectés mais asymptomatiques portaient au moins une copie du gène HLA-B*15:01. C’est deux fois plus fréquent que les individus infectés développent des symptômes.
L’étude a également révélé que le fait de posséder une copie de ce gène doublait les chances d’une personne de ne présenter aucun symptôme en cas d’infection. Plus frappant encore, les personnes possédant deux copies du gène étaient huit fois plus susceptibles d’être asymptomatiques.
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Il est intéressant de noter que les lymphocytes T (un type de cellule immunitaire) dérivés de porteurs du gène HLA-B*15:01 et non exposés au SRAS-CoV-2 ont montré une réponse immunitaire soutenue contre le virus. Cette réponse a été efficace même contre différentes variantes du COVID-19, comme Omicron.
Bien entendu, il est important de noter que la recherche n’est pas parfaite. Les symptômes ont été extraits des auto-évaluations des patients. En outre, bien que la variante HLA-B*15:01 soit assez courante chez les Européens, elle pourrait ne pas l’être aussi chez d’autres populations.
Par conséquent, de futures études impliquant un groupe de participants plus large et plus diversifié permettraient de tirer des conclusions plus précises.
Malgré ces lacunes, l’importance potentielle des résultats obtenus est considérable. Ils fournissent des informations précieuses sur les réponses précoces à l’infection et peuvent grandement contribuer au développement de vaccins et de traitements.
Ainsi, dans la lutte contre le COVID-19 désormais presque saisonnier, la compréhension et l’utilisation des possibilités de la variante génétique HLA-B * 15:01 peuvent devenir un facteur décisif. Et pour une personne sur cinq porteuse de cette variante génétique, celle-ci peut devenir une arme secrète dans la lutte contre le virus insidieux./zdrave.to
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