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Fiscalité différenciée et secteur informatique : dans quelle mesure l’introduction du taux d’imposition progressif influencera-t-elle le marché

Dans quelle mesure cela affectera-t-il votre poche, mais aussi comment le secteur informatique et le budget du pays évolueront-ils après l’introduction du taux d’imposition progressif en Roumanie ?

Comment le secteur informatique changerait-il si des taxes lui étaient imposées

Comment le secteur informatique changerait-il si des taxes lui étaient imposées

Le leader du Parti social-démocrate, Marcel Ciolacu, a évoqué la possibilité d’introduire un système d’imposition progressif, similaire à celui adopté par l’Espagne, les Pays-Bas ou les États-Unis d’Amérique.

En outre, dans sa déclaration, il a souligné que l’introduction d’un tel système ne se fera pas du jour au lendemain, mais dans le futur, et qu’un tel quota n’entraînera pas de nouveaux impôts pour les citoyens roumains.

Qu’est-ce que la fiscalité progressive ?

Ce type de taxation représente une solution pour les pays qui ont des problèmes budgétaires, car le nombre d’impôts pouvant être collectés est rendu plus efficace.

Le concept prend en compte la différenciation entre la répartition des revenus et des dépenses, et si le taux d’imposition moyen est inférieur au taux marginal, ce taux augmente progressivement.

En d’autres termes, le citoyen qui gagne le minimum économique, soit 1 500 lei, serait exonéré du paiement de l’impôt. Dans le même temps, les personnes ayant un revenu mensuel supérieur à 4 000 lei seraient imposées à 10 %.

Une bonne partie des citoyens n’ont pas un salaire de 4.000 lei, et la baisse des impôts pour ceux qui ont de bas salaires se traduirait par un pouvoir d’achat beaucoup plus élevé. En d’autres termes, l’argent qui n’est pas directement imposé reviendra au citoyen, qui continuera à acheter davantage de produits, contribuant ainsi au budget national via la TVA.

La Roumanie, contrainte de réformer le système fiscal, pour mettre la main sur l’argent du PNRR

Afin d’accéder à l’argent du Programme National de Relance et de Résilience, la Roumanie s’est engagée à modifier les impôts au cours de l’année 2022. C’est pourquoi le gouvernement roumain entend taxer équitablement les entreprises opérant sur le territoire de notre pays.

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Ainsi, grâce à ces réformes fiscales, les entreprises seront beaucoup plus imposées, en fonction de leur chiffre d’affaires.

Dans le même temps, ces changements affecteront également le secteur informatique, qui était exonéré de taxes et de droits, ce qui représente un secteur prolifique pour l’économie roumaine.

Le secteur informatique, responsable d’une grande partie du produit intérieur brut de la Roumanie

Selon les données fournies par l’Institut National de la Statistique, plus de 212 000 salariés travaillent dans le secteur informatique, ce qui a contribué à hauteur de 6,7% à la formation du PIB, au cours du troisième trimestre 2021. Plus précisément, le secteur informatique a contribué au budget du pays. environ 70 milliards de lei.

« La Roumanie a réussi ces dernières années à démontrer qu’elle est en train de devenir une force dans le domaine IT&C. Il s’agit d’un domaine dans lequel la Roumanie non seulement est en retard par rapport à l’Occident, mais, à de nombreux points de vue, elle converge vers la moyenne européenne et la dépasse fréquemment en termes de niveau de compétence, en termes de valeur d’emploi ».a déclaré Sergiu Neguţ, co-fondateur de FintechOS.

En moyenne, un employé du secteur informatique a un salaire mensuel d’environ 7 000 lei net, argent qui provient d’entreprises internationales qui ont décidé d’opérer en Roumanie.

À l’heure actuelle, la Roumanie compte parmi les pays les plus prolifiques d’Europe de l’Est dans le domaine informatique. Pour verser un salaire de 1 500 euros par mois à un salarié, les entreprises supportent un coût d’environ 1,57 euro pour chaque euro versé via le salaire.

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Si l’exonération de la taxe informatique devait disparaître, le coût de chaque euro versé à un salarié s’élèverait à 1,75 euro, au même niveau qu’en Hongrie.

Le secteur informatique en Roumanie a été apprécié par les multinationales, car les taxes qu’elles imposent sont beaucoup plus faibles, mais l’application et la taxation de ce secteur pourraient réduire considérablement l’importance de ce domaine pour l’économie roumaine.

Ainsi, en taxant les salariés du secteur informatique, plusieurs entreprises se réorienteront vers d’autres pays européens qui ont des impôts beaucoup plus bas, par exemple la Bulgarie, qui a un niveau d’imposition par employé similaire à celui actuel de la Roumanie.

Si vous avez une astuce ou plus d’informations sur le sujet, écrivez-nous à l’adresse pont@click.ro!

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