Les traditions ont établi un menu spécial pour chaque fête. Depuis des temps immémoriaux, les hôtes ont une idée précise à l’avance de ce qu’ils mettront sur la table en célébrant un événement de la vie du Christ, de la Mère de Dieu ou de certains saints.
Et pour l’homme moderne, qui associe souvent Pâques à de copieux repas de fête, les vacances de Pâques sont impensables sans le kozunak et l’œuf de Pâques. Ces symboles culinaires sont également présents à la table fraternelle dans les monastères.
Kozunak est entré dans la tradition pascale il y a seulement cent ans. Ce pain rituel sucré spécial, qui symbolise le corps du Christ, a été fabriqué dans notre pays entre 1915 et 1920. Pendant le régime communiste, il existait un programme et une politique spéciaux du Parti visant à dépersonnaliser les fêtes orthodoxes.
L’une des mesures de ce programme, visant à dénigrer les traditions de Pâques, consistait à ordonner aux boulangeries de produire du kosunak tout au long de l’année. Mais cela n’a pas empêché le kozunak de rester un symbole de Pâques.
Avant son apparition, des pains spéciaux de Pâques, des biscuits et des kravai étaient fabriqués. En Bulgarie occidentale et ailleurs, la tradition de la cuisson des kukulniki, de petits gâteaux au milieu desquels est placé un œuf cru cuit avec le pain, est toujours vivante.
Cette tradition s’observe également dans les monastères, et les recettes proposées ne diffèrent pas de celles familières aux ménagères. La particularité est que dans de nombreux cas, les produits sont faits maison et que l’exigence est donc remplie, notamment lors de la préparation du kosunaka : qu’ils soient frais.
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