C’est ainsi que vous pourrez vous débarrasser de votre gourmandise ! Les conseils du Dr Adrian Copcea

Beaucoup d’entre nous sont tentés par les sucreries, mais il est bon d’essayer d’abandonner cette habitude, quelque chose qui aide non seulement la silhouette, mais aussi la santé.

Le docteur Adrian Copcea, médecin traitant du diabète, de la nutrition, des maladies métaboliques, évoque les causes ainsi que les solutions pour atténuer les envies sucrées.

Qui est le plus exposé ?

« Les envies sucrées sont très courantes dans les personnes stressées qui ont un mode de vie désordonné. Ce que dit ma pratique, c’est que lorsque nous parvenons à mettre de l’ordre dans l’alimentation, principalement dans l’horaire des repas, la dent sucrée s’estompe. Quand je dis ordre dans le planning, cela inclut en gros les horaires les plus fixes et, si possible, la logique la plus claire possible des repas. Ma méthode de travail pendant les nombreuses années où je faisais de la nutrition en cabinet était d’identifier un horaire qui plaisait le plus possible au patient mais qui suivait également certains éléments de ma logique. Il arrivait toujours que lorsque le patient «tenait bon», comme on dit, la dent sucrée et l’appétit en général s’amélioraient. L’obésité entraîne de nombreux types de troubles de l’appétit – de l’absence totale de faim à des moments de manque de faim pendant de longs intervalles suivis de « Je pourrais casser le frigo ». Ce sont toutes des manifestations d’hormones sur lesquelles j’ai beaucoup écrit, principalement l’insuline et la ghréline. Les deux sont « éducables » de par la façon dont les tables sont conçues.

Un deuxième élément est la gestion du stress et du sommeil. Tous deux influencent également les hormones impliquées dans divers perturbations du métabolisme énergétique, notamment les déclencheurs alimentaires qui sont, lorsque les repas ne sont pas programmés, la faim, l’appétit ou les émotions. Ils ont tous des connotations différentes, l’idéal est que manger soit déclenché par la faim et que la faim apparaisse périodiquement. La façon dont la faim apparaît, encore une fois, est tout à fait individuelle, mais une apparition rythmée est bonne. Le jeûne intermittent pendant des heures est à la mode plus récent (c’est une des variantes, la plus étudiée est celle de jours, mais celle qui semble être la plus « populaire » est celle avec des heures – par exemple, manger dans un intervalle de 8 à 10 heures avec repos alimentaire les 14 à 16 autres heures). Et cette variante, je ne peux le dire qu’empiriquement, finit par rééduquer (pour « entraîner » dis-je au bureau sur un ton plus plaisant) les hormones impliquées dans l’appétit et le métabolisme énergétique. Et c’est bien tant que cela donne de bons résultats.

Une autre façon de réduire les envies sucrées est d’attaquer les glucides raffinés et le sucre, surtout s’ils surviennent à de mauvais moments. Briser un peu le cercle vicieux sucres-insuline peut conduire à des niveaux de faim et de « fringales » plus modérés. L’envie de sucreries/glucides est aussi appelée « envie » dans la terminologie officielle, en fait c’est plus qu’une envie, c’est une forte impulsion à les consommer, sinon le cerveau anticipe un grand inconfort.

Pour conclure cet article très simple mais, je pense, très important, je crois que le moyen le plus simple de faire disparaître la dent sucrée est par la discipline : moins de sucreries, plus d’ordre dans les repas. Alors seulement viennent les « trucs », le chrome et d’autres solutions qui, en fait, ne fonctionnent pas du tout sur fond de désordre. Ne l’oublions pas : l’activité physique contribue aussi grandement à tempérer ces envies, non pas une activité intense, qui peut avoir l’effet inverse, mais une activité modérée mais soutenue, généralement la combinaison d’une activité cardio (marche/jogging léger) avec des activités musculaires (en tout genre). – disons y compris les abdos, monter et descendre des escaliers ou des pentes, le yoga, le pilates, la danse… à peu près tout ce qui implique une activation répétitive de groupes musculaires) », explique le Dr Adrian Copcea.

admin/ author of the article
Loading...
Be.leomolenaar