Synthétisée principalement par le foie, l’albumine est l’une des protéines les plus abondantes dans le sang.
L’albumine remplit plusieurs fonctions importantes dans l’organisme et constitue un indicateur global de l’état nutritionnel de l’organisme, en particulier chez les personnes âgées, déterminant si la personne souffre d’une maladie du foie ou des reins.
Quand une analyse est recommandée
La mesure du taux d’albumine est nécessaire lorsqu’un patient présente un ictère (jaunissement de la peau et du blanc des yeux), de la fatigue, une perte de poids.
Aussi, le test est recommandé lorsque les symptômes du syndrome néphrotique apparaissent : œdème autour des yeux, des jambes ou de l’abdomen, dû à l’accumulation d’eau dans les tissus, urine mousseuse, peau sèche ou si l’on soupçonne d’autres maladies rénales, hépatiques ou autres maladies chroniques. .
Un niveau accru, une déshydratation
Les augmentations du taux d’albumine ne sont enregistrées dans aucun état pathologique ou physiologique. Lorsque des valeurs élevées apparaissent, elles ne peuvent que mettre en évidence un syndrome de déshydratation aiguë, c’est-à-dire une augmentation résultant d’une perte d’eau.
Qu’indique un niveau bas ?
Une diminution de l’albumine sérique peut indiquer une malnutrition, une perte de poids ou une carence en protéines dans l’alimentation.
Aussi, l’albumine permet d’évaluer la fonction hépatique. Étant donné que l’albumine sérique est synthétisée principalement par le foie, de faibles taux peuvent indiquer un dysfonctionnement hépatique ou une insuffisance hépatique causée par une cirrhose du foie, un alcoolisme chronique ou une analbuminémie héréditaire.
Dans certaines conditions inflammatoires, telles que la polyarthrite rhumatoïde ou les maladies inflammatoires de l’intestin, les taux d’albumine sérique peuvent diminuer et les taux d’albumine peuvent également être affectés par des maladies chroniques, des infections graves ou un cancer.