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Nous nous exposons aux radiations lorsque nous voyageons en avion ! Y a-t-il des risques pour la santé ?

Des études menées à Stanford montrent que le rayonnement émis par le vol peut être similaire à celui de l’imagerie, mais pour les voyageurs fréquents, l’effet est cumulatif.

Les scans corporels avant le vol entraînent de très faibles niveaux d’exposition aux radiations, mais le temps de vol réel peut également entraîner une exposition, et dans un monde de plus en plus connecté et surpeuplé, l’accumulation de voyages en avion devient une véritable préoccupation, montre-t-on dans un cours dispensé à

La plupart des gens ne courent aucun risque de problèmes liés aux radiations, mais les employés qui voyagent beaucoup en avion, les pilotes et les voyageurs expérimentés, peuvent être davantage affectés par les radiations et les risques qui y sont associés.

Le risque de radiation lié au transport aérien n’est pas grand, mais l’effet peut être cumulatif. Photo : Shutterstock.

Cela est d’autant plus vrai que la Commission internationale de protection radiologique (CIPR), basée aux États-Unis, a conclu que l’exposition aux rayons cosmiques lors des vols à haute altitude est un facteur important lors de l’examen des risques professionnels des pilotes et des équipages.

Exposition aux radiations

Quatre facteurs principaux influencent l’exposition au rayonnement cosmique pendant les vols en avion : l’altitude, la latitude, l’activité solaire et la durée d’exposition. L’atmosphère est censée protéger la Terre des rayonnements entrants en déviant les rayons vers l’espace. Cependant, à mesure que l’altitude augmente, l’air extérieur se raréfie. Avec moins de particules par volume d’espace, la puissance du rayonnement augmente car il y a moins de molécules présentes pour dévier ces rayons. De plus, plus la latitude de vol est grande au-dessus ou au-dessous de l’équateur, plus le rayonnement est important.

Ceci est le résultat de l’effet géomagnétique qui affecte les rayons cosmiques de niveau inférieur lorsqu’ils frappent diverses couches de l’atmosphère.

Le champ magnétique est également affecté par les vents solaires variables dus aux éruptions solaires, modifiant directement la densité de rayonnement. Enfin, plus vous restez longtemps dans les airs, plus vous êtes exposé aux rayons cosmiques.

Risques pour la santé

Des études montrent qu’à l’échelle internationale, la moyenne internationale n’est que d’environ 1𝜇Sv de rayonnement chaque année depuis le vol. Cependant, pour ceux qui passent plus de temps dans les airs, le risque augmente jusqu’à environ 1 mSv supplémentaire. Cela se traduit par une différence de moins de 1 % par rapport à l’exposition des personnes ordinaires, ce qui signifie que le risque, bien que présent, n’est pas aussi pressant qu’on pourrait le penser.

De plus, nous savons qu’un vol moyen d’un océan à l’autre aux États-Unis entraîne une dose de rayonnement inférieure à 20𝜇Sv en vol. Si nous faisons un calcul rapide et supposons que quelqu’un fait des allers-retours à travers le pays pendant une année entière sans escale et qu’un seul vol dure environ 6 heures, nous obtenons environ 3 mSv d’exposition aux radiations, ce qui se situe entre des niveaux normaux et extrêmes. au niveau mondial.

Même si ce n’est pas préoccupant, il est néanmoins important de considérer les risques, surtout si vous voyagez fréquemment.

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