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Micropigmentation des lèvres : quels sont les risques pour la santé ?

Micropigmentation des lèvres est une procédure semi-permanente qui donne une couleur plus saturée et corrige la forme des lèvres. La procédure est réalisée avec une machine avec laquelle les lèvres sont tatouées, en introduisant de petits points de substances pigmentaires dans la couche supérieure de la peau (épiderme).

Le pigment est composé de substances pigmentaires naturelles organiques ou inorganiques, ou d’encre de tatouage cosmétique. Le pigment est choisi selon l’envie de chacun, et non en fonction de la couleur naturelle des lèvres. La couleur est vive après l’intervention, mais perd 50 % de sa saturation après la cicatrisation des lèvres.

L’intervention en elle-même est douloureuse, il est donc nécessaire d’appliquer un anesthésique de contact sous forme de crème pour réduire la sensation de douleur et d’inconfort. Il est recommandé de ne prendre aucun médicament tel que l’ibuprofène, l’aspirine ou des suppléments tels que les oméga-3, le ginkgo biloba ou la vitamine E avant l’intervention, car ils augmentent les saignements et les ecchymoses.

La micropigmentation est une procédure semi-permanente, car elle doit être répétée sur une période de temps pour conserver un bon résultat. En moyenne, il est bon de rafraîchir la couleur tous les 24 à 36 mois, car les cellules de la peau sont constamment remplacées par de nouvelles et la couleur s’estompe donc. 2-3 heures après l’intervention, les lèvres ont une couleur riche, mais aussi un léger gonflement qui s’atténue. Le deuxième jour, une croûte se forme et ne doit pas être décollée car elle favorise la cicatrisation. Les troisième et quatrième jours, les lèvres pèlent activement et le cinquième, elles sont guéries. Le résultat final peut prendre jusqu’à 6 semaines.

Les effets secondaires potentiels de la procédure comprennent :

  • Infection si les instruments utilisés ne sont pas correctement stérilisés ;
  • Réactions allergiques à certains ingrédients de l’encre ;
  • Les granulomes, qui sont de petites zones d’inflammation qui surviennent lorsque les cellules perçoivent l’encre comme un corps étranger ;
  • Les chéloïdes sont des cicatrices surélevées qui peuvent se former en réponse à toute blessure cutanée. Cependant, les chéloïdes sont plus susceptibles de se produire lors du détatouage qu’avec une procédure telle que la micropigmentation des lèvres ;
  • Certains pigments contenus dans l’encre peuvent réagir avec les aimants de l’IRM. Les personnes qui ont subi la procédure peuvent ressentir un gonflement ou une brûlure dans la zone si elles subissent ce type d’analyse. Il s’agit généralement d’un phénomène rare et temporaire, mais les personnes présentant une micropigmentation des lèvres doivent en informer leur médecin ou leur radiologue avant de passer une IRM.

Le processus de guérison est similaire à celui des tatouages. On note un gonflement et une rougeur de la zone, qui peuvent être apaisés avec de la glace ou une compresse froide. Il est recommandé d’appliquer une crème grasse pour accélérer le processus de cicatrisation. L’hydratation et la protection solaire sont également des facteurs importants, tout comme le fait d’éviter les exercices intenses jusqu’à une semaine après l’intervention.

Sources:

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