De la Fashion Week d’Amsterdam à la Fashion Week de Copenhague : le créateur Tess Van Zalinge est désormais également en train de voler la vedette de l’autre côté de la frontière. Et tout cela de manière durable. « Nous avons sauvé deux cents kilos de tissu du bûcher. » Dans le nouveau Grazia elle parle du début de sa marque, de sa nouvelle collection et de sa mission de développement durable.
Le début de tout
Lorsque nous demandons à Tess comment elle a débuté sa carrière de designer, elle répond : « J’ai obtenu mon diplôme avec distinction à l’AMFI en 2012. Contre toute attente, je n’ai pas créé mon propre label, mais je me suis lancé en freelance. D’une collection capsule HEMA à une ligne de yoga pour un entrepreneur : j’ai tout fait. Une excellente façon de développer mon réseau. Après quatre ans, le design par moi-même me manquait et j’ai commencé à le faire le week-end. Quelques mois plus tard, j’ai été surpris par une invitation à présenter un défilé lors de la Fashion Week d’Amsterdam. J’ai gagné un prix et reçu une petite subvention pour commencer.
Les leçons les plus importantes
Avec ce bon départ, elle a aussi appris des leçons importantes, révèle-t-elle. « J’ai commencé à faire beaucoup plus confiance à mes propres capacités et à mon instinct et je ne suis plus facilement influencé par l’industrie comme je l’étais au début. J’ai maintenant trouvé ma propre forme et je crée une collection couture par an, ce qui me donne vraiment le temps et l’espace pour l’innovation et la durabilité.
« Je transmets également notre mission et notre vision durables à travers des collaborations créatives avec des marques telles que Love Stories et G-Star. Et je travaille chaque année avec une association caritative, comme le WWF. Ce qui est drôle, c’est que la nature a toujours été inconsciemment un fil conducteur à travers mon travail, comme dans ma première collection sur le paysage néerlandais. En tout cas, je trouve beaucoup d’inspiration en me promenant dans la forêt et dans le parc avec mon chien. Teun.»
Rêver
En plus de ces merveilleuses expériences, Tess n’a pas encore fini de rêver. « Un grand show à Copenhague, comme à l’AFW », dit-elle. « Et collaborer avec Stella McCartney. Un rêve de longue date que je n’ose exprimer que depuis six mois. Elle est tellement inspirante dans le domaine de l’entrepreneuriat féminin et du design durable. Boire une tasse de café avec elle me semble génial ! »
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Texte : Kim Buitenhuis | Image : Paul Bellaart