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Je rencontre des histoires tristes, à partir du fait que les patients ne se rendaient pas compte qu’ils avaient une toux permanente, ils n’accordaient pas d’importance aux manifestations liées à la toux.

La santé pulmonaire est un aspect essentiel du bien-être général et de la qualité de vie d’un individu. En Roumanie, les maladies respiratoires deviennent une préoccupation croissante, dans un contexte où l’augmentation de la prévalence des maladies pulmonaires, la pollution urbaine et les modes de vie malsains jouent un rôle déterminant dans l’augmentation du nombre de maladies respiratoires, mais aussi dans les cas de broncho- cancer pulmonaire.

Maladie chronique qui peut avoir un grand impact sur la santé des patients et de toute la famille, le cancer broncho-pulmonaire est l’une des formes de cancer les plus courantes en Roumanie, et le nombre de cas augmente d’année en année, selon les données publiées. par l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce type de cancer peut être causé par l’exposition à la fumée de cigarette, à la pollution, à d’autres substances toxiques et à certaines infections, dont la tuberculose.

Cezar Irimia, président de la Fédération des associations de malades du cancer et initiateur du projet pilote de dépistage du cancer broncho-pulmonaire, visant à détecter la maladie chez les personnes à haut risque et apparemment en bonne santé, raconte cette maladie et le temps précieux perdu depuis les premières suspicions jusqu’au traitement. « Je rencontre des histoires tristes. Les patients ne se rendent pas compte qu’ils ont une toux permanente, ils n’accordent pas d’importance aux manifestations liées à la toux, à l’expectoration, aux douleurs musculaires, aux maux de tête, et il existe de nombreux cas dans lesquels ils se présentent au médecin, il y a une suspicion de cancer. , et jusqu’au diagnostic réel, beaucoup de temps s’écoule. Tout ce retard met la vie du patient en danger. En Roumanie, il s’écoule parfois même 5 à 6 mois entre la suspicion et la confirmation du diagnostic de cancer broncho-pulmonaire et le début du traitement. C’est très long pour ces patients. Certains d’entre eux ne peuvent même pas commencer un traitement parce qu’ils ont perdu leur combat contre la maladie au cours des enquêtes. »

En Europe, 90 % des cancers diagnostiqués chez l’homme et 80 % de ceux chez la femme sont des cancers du poumon. La principale cause du cancer du poumon est le tabagisme. Arrêter de fumer, quel que soit l’âge, et non seulement réduire le nombre de cigarettes fumées par jour, réduit considérablement le risque de cancer, car des études montrent que la durée du tabagisme est plus importante que le nombre de cigarettes fumées dans une journée.4

Les facteurs de risque comprennent :

· Tabagisme passif – C’est-à-dire l’exposition ambiante à la fumée de tabac5.

· La pollution atmosphérique – Trafic intense, poussières fines et autres sources de pollution dans les villes6,7.

· Contact avec certains minéraux, substances dangereuses ou rayonnements ionisants – l’amiante8arsenic, nickel, chrome, cadmium9radon, Röntgendix et autre.

· Certaines conditions virales – Certaines maladies virales, le rôle de certains virus (comme l’infection par le virus du papillome humain, HPV – Human Papilloma Virus) dans la survenue du cancer broncho-pulmonaire devient de plus en plus évident11, 12, 13.

· Facteurs génétiques – Le patrimoine génétique (antécédents familiaux) peut augmenter le risque de cancer broncho-pulmonaire.14

Le grand défi du cancer bronchopulmonaire est qu’il ne génère pas de signes ou de symptômes à un stade précoce. Les poumons n’ayant pas de récepteurs de douleur, la douleur est rare aux premiers stades de la maladie. Les symptômes apparaissent tardivement et la plupart des cas sont déjà inopérables au moment du diagnostic. Ceci explique le taux de mortalité élevé par cancer broncho-pulmonaire.

Les symptômes peuvent inclure :

– Toux persistante

– Cracher du sang, même en petite quantité

– Une respiration sifflante

– Infection respiratoire qui ne disparaît pas ou qui revient sans cesse

– Mal de tête

– Douleur à la poitrine ou à l’épaule qui persiste

– Difficulté à respirer, sensation de manque d’air

– Enrouement

– Douleur osseuse

Il existe d’autres symptômes à surveiller, même s’ils sont moins spécifiques4:

– Fièvre

– Perte d’appétit

– Perte de poids inexpliquée

– Sentiment de fatigue excessive.

En Roumanie, le cancer broncho-pulmonaire est l’une des maladies avec les taux de mortalité les plus élevés, avec un taux de mortalité d’environ 60 %. La maladie peut être traitée, mais un traitement efficace et rapide nécessite l’accès à un dépistage systématique, à des services médicaux de qualité et à des traitements appropriés. Selon les estimations du Rapport mondial sur le cancer 2020, l’incidence et la prévalence du cancer sont en augmentation. Dans ce contexte, le lancement en Roumanie du Plan national de lutte contre le cancer offre de l’espoir et des solutions concrètes aux patients atteints de cancer, car tout cancer détecté à un stade précoce a une chance d’être guéri.

Dans ce contexte, la Société Roumaine de Pneumologie (SRP), en collaboration avec la Société Roumaine de Radiothérapie (SRR), la Société Roumaine de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (SRROM), la Société Nationale de Médecine Familiale (SNMF), l’Association des Médecins de Famille Bucarest-Ilfov (AMF-B), la Société nationale d’oncologie médicale de Roumanie (SNOMR), la Fédération des associations de patients atteints de cancer (FABC), avec le soutien de Bristol Myers Squibb, poursuivent la campagne , un projet de sensibilisation du grand public au cancer bronchopulmonaire. Grâce à des efforts constants et continus de sensibilisation pour comprendre les risques et les symptômes de la maladie, avec le soutien des professionnels de la santé, des pneumologues, des oncologues familiaux et des représentants des patients, les chances de survie des personnes atteintes d’un cancer broncho-pulmonaire pourront augmenter considérablement dans les années à venir. .

Un diagnostic précoce peut augmenter considérablement le taux de survie. Malgré l’amélioration des taux de survie au cancer, la Roumanie reste bien en dessous de la moyenne européenne (15%), avec un taux de survie de 11%. Par rapport à la situation enregistrée au niveau européen, il existe une différence significative en termes de diagnostic précoce.

Au-delà des mesures que chacun peut prendre pour prévenir l’apparition de cette maladie, l’importance de la prévention, du diagnostic précoce et du traitement approprié des affections pulmonaires est primordiale pour une meilleure prise en charge de cette maladie. En ce sens, le PLAN NATIONAL de prévention et de lutte contre le cancer en Roumanie, approuvé fin 2022, est le catalyseur le plus important pour la mise en œuvre de programmes de dépistage et le développement de programmes de dépistage : « Depuis 2001, nous demandons un plan national de lutte contre le cancer. Il y a eu 21 ans d’attente, qui se sont chiffrés en pertes de vies humaines. », dit César Irimia. « Son rôle est d’assurer des programmes de dépistage des formes à très forte incidence, qui visent à détecter précocement les formes de cancer, ce qui donne de meilleures chances de traitement, de survie et même de guérison. Même si, en tant que Fédération, nous mettons déjà en œuvre des programmes d’information et même de dépistage dans les zones rurales de Roumanie, pour la population à risque, les programmes de dépistage réalisés dans le cadre du Plan National de Prévention du Cancer sont essentiels. Sans ces programmes, nous ne pouvons pas faire de pas visibles dans la bonne direction. Le rôle des campagnes d’information sur le cancer broncho-pulmonaire est également important. Nous essayons, en nous impliquant dans ces campagnes, d’aider les citoyens avec des informations et certaines analyses – à partir d’un questionnaire et d’une spirométrie, nous pouvons tirer la conclusion si la personne concernée doit ou non se soumettre à un contrôle », » déclara César Irimia. Selon le président de la Fédération des associations de patients atteints de cancer, le manque d’éducation sanitaire de la population, même dans le cas des catégories socialement et économiquement favorisées, génère un oubli des symptômes et, souvent, une présentation tardive au médecin. De plus, les catégories vulnérables ayant un faible accès aux services médicaux sont confrontées à des risques accrus à cet égard.

Un diagnostic précoce des affections pulmonaires est essentiel à leur prise en charge efficace, et des examens tels que la spirométrie, la radiographie pulmonaire, la tomodensitométrie et des analyses de sang spécifiques jouent un rôle très important dans l’identification des affections pulmonaires et l’établissement d’un plan de traitement approprié. Le traitement des affections pulmonaires peut impliquer un traitement médicamenteux, une thérapie physique, une oxygénothérapie ou, dans les cas plus graves, une intervention chirurgicale. L’extension des mesures au niveau national afin de prévenir le cancer broncho-pulmonaire revêt une importance majeure. En outre, la promotion d’un mode de vie sain, d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière, augmentant le degré de sensibilisation aux facteurs de risque de maladies pulmonaires, tels que le tabagisme, l’exposition aux polluants et aux infections respiratoires, le développement d’infrastructures médicales, la formation continue de spécialistes dans le domaine de la pneumologie, représentent des actions complémentaires tout aussi importantes.

1Bristol-Myers Squibb. (s.d.). Cancer du poumon : diagnostic et traitement, un guide pour les patients et leurs proches ;

3Goeckenjan G. et al. Prävention, Diagnostik, Therapie et Nachsorge des Lungenkarzinoms Interdisziplinäre S3-Leitlinie der Deutschen Gesellschaft für Pneumologie und Beatmungsmedizin et der Deutschen Krebsgesellschaft.

4Société européenne d’oncologie médicale. (2019). Cancer du poumon non à petites cellules : le guide du patient [Online] Disponible à [Accesat la 18.07.2022]

5Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Monographies sur l’évaluation des risques cancérogènes pour l’homme, volume 83. Fumée de tabac et tabagisme involontaire. Lyon : Organisation mondiale de la santé, 2004.

6 QUI. Mise à jour mondiale des lignes directrices sur la qualité de l’air 2005. OMS Copenhague 2006.

7Agence de protection de l’environnement des États-Unis-EPA. Critères de qualité de l’air pour les particules. EPA/600/P-99/D02bF. Washington : 2004.

8Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Monographies sur l’évaluation des risques cancérogènes pour l’homme, Volume 100C. Arsenic, métaux, fibres et poussières. Lyon : Organisation mondiale de la santé, 2012.

9Butz M. Beruflich verursachte Krebserkrankungen: Eine Darstellung der im Zeitraum 1978-2010 anänrkannten Berufskrankheiten. 10., überarbeitete und ekältte Auflage, 2012. Verführung sous : http:// publikationen.dguv.de/dguv/pdf/10002/berufl_krebs- 07-14-06.pdf. Abgerufen le 15 juillet 2015.

Commission de radioprotection 10SSK. Bande 66 : Risques ionisés et nichtionisés. Veröffentlichungen der SSK, Bonn, 2011. ISBN 978-3-87344-168-2.

11 Giuliani L et coll. Infections à papillomavirus humain dans le cancer du poumon. Détection des transcrits E6 et E7 et revue de la littérature. Anticancer Res 2007 ; 27 : 2697-2704.

12Ho JC, Wong MP, Lam WK. Carcinome du poumon de type lymphoépithéliome. Pneumologie 2006 ; 11 : 539-545.

13Subramanian J, Govindan R. Cancer du poumon chez les non-fumeurs : une revue. J Clin Oncol 2007 ; 25 : 561-570.

14Schwartz AG, Yang P, Swanson GM. Risque familial de cancer du poumon chez les non-fumeurs et leurs proches. Am J Epidémiol 1996 ; 144 : 554-562.

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