Madeleine Algaffari : Être différent aujourd’hui devient une pathologie

Auparavant, nous appelions les enfants turbulents turbulents, espiègles, aujourd’hui nous les appelons hyperactifs, mais malheureusement, cela est considéré comme un diagnostic et non comme une différence individuelle. Les plus étroits étaient autrefois timides, égocentriques, aujourd’hui nous parlons du spectre autistique. Aujourd’hui, les personnes autrefois distraites souffrent de troubles du déficit de l’attention.

Cette dangereuse tendance à pathologiser la normalité m’inquiète beaucoup. Même dans l’annuaire des maladies, ils veulent introduire nos différences comme diagnostics. Être différent aujourd’hui devient une pathologie. Nous devons être des briques dans le mur pour que le système soit calme et pour que les sociétés pharmaceutiques crachent des médicaments pour traiter quoi – pour traiter la normalité. C’est à dire. – pour que notre nature naturelle, divine et naturelle soit inscrite dans les étiquettes de maladie, cela s’appelle tomber malade, pas guérir. Même le deuil guérisseur est sur le point d’être inscrit dans l’ouvrage de référence en question comme maladie et pathologie ?!

Bien sûr, il existe aussi des symptômes réels et ils ont leur propre signification – ils viennent nous dire quelque chose et une thérapie est alors nécessaire, mais surtout une psychothérapie, car la plupart des symptômes physiques sont le résultat de problèmes non résolus dans notre psychisme. Mais déclarer que les personnes bipolaires sont simplement plus expressives et émotives, penser que même l’expression naturelle des émotions est une pathologie, est dangereux, très dangereux.

Répandre et inciter à la panique est même contraire à la loi. Mais aujourd’hui, le Système examine tout à la loupe, même les virus microscopiques. Et ils commencent à ressembler à un lama à dix têtes. Ensuite, les gens ne sont pas malades d’un virus, mais ils sont poursuivis par un lama à dix têtes – panique. Eh bien, un lama peut vous tuer.

Et le contraire de la peur est… l’amour ! Le contraire de la peur est la foi en notre capacité à être en bonne santé au quotidien.

Il faut un rappel, une vision. Le système essaie de supposer que l’uniformité est la norme. Et nos différents tempéraments, et nos différents caractères et personnalités ?

Passons à la robotique humaine. En avant les cyborgs engourdis et dénaturés qui marchent. De quel « avant » s’agit-il ? C’est le plus éloigné du naturel et du divin. Mais il n’y a pas de fin à l’arrogance humaine… En fait, elle existe, mais… c’est le pire. Car seule la peur mène à la fin la plus terrible ! »

Auteur : Madeleine Algaffari

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