Gregorian Bivolaru a attiré l’attention des médias français lors de son arrestation et des détails surprenants ont été révélés.
Ce que les enquêteurs français ont trouvé dans la maison de Gregorian Bivolaru / photo : INQUAM
Lorsqu’il a été appréhendé à son domicile, les autorités ont découvert 26 femmes qui semblaient retenues en captivité. Il est accusé de traite d’êtres humains, d’enlèvement et de manipulation mentale.
L’enquête a révélé que les victimes présumées étaient détenues dans des conditions insalubres et isolées dans la maison du chef spirituel, appelé Guru, selon les informations recueillies.
41 personnes de la secte de Bivolaru ont été arrêtées
Au total, 41 personnes ont été arrêtées pour appartenance à un réseau criminel organisé appelé Atman, qui opérait sur la base du modèle MISA, un mouvement connu depuis les années 90 en Roumanie.
Grâce à son réseau national de yoga, Guru Bivolaru a recruté des femmes qu’il a manipulées, retenues en captivité et ensuite exploitées sexuellement, selon des sources impliquées dans l’enquête.
Ces sources affirment qu’il a utilisé des techniques de manipulation spéciales pour amener les victimes à accepter d’avoir des relations sexuelles avec lui, supprimant ainsi toute forme de consentement.
Bivolaru, retrouvé avec l’aide d’un journaliste infiltré
La secte avait des antennes dans près de 30 pays et un journaliste français a réussi à infiltrer le réseau en Inde.
Le journaliste a interviewé plusieurs victimes de différentes parties du monde.
Les premières plaintes contre lui ont été déposées l’année dernière par plus de 10 femmes qui avaient été ses partisans dans le passé.
L’été dernier, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour maltraitance, enlèvement, viol et traite d’êtres humains.
avait déjà été accusé d’avoir recruté une étudiante mineure en yoga à des fins sexuelles en tant que mentor spirituel et d’avoir eu des relations sexuelles avec elle en échange d’argent. Bivolaru a réussi à s’échapper de Roumanie et a été arrêté en Suède en 2005, obtenant ensuite l’asile politique.
Bivolaru a très peu de temps en prison
En 2013, il a été condamné à six ans de prison en Roumanie, et trois ans plus tard, il a été capturé en France et extradé vers ce pays. En 2017, il a été libéré sous condition.
Plus tard, l’État roumain a porté plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme et a obtenu gain de cause. La Roumanie a été obligée de payer des dommages moraux et des frais de justice d’un montant de 6 200 euros.