L’animal rarement vu en Roumanie. Il est réapparu après 30 ans, même si on pensait qu’il avait disparu.

Avec une histoire riche et une présence remarquable, l’outarde, l’oiseau le plus lourd capable de planer, a quitté le paysage roumain il y a environ trois décennies. Pourtant, une étonnante découverte a eu lieu dans une localité de Bihor, en Roumanie, il y a trois ans, début 2020 pour être exact, apportant avec elle une nouvelle extraordinaire pour les amoureux de la nature et les ornithologues. L’outarde est réapparue et a commencé à nicher dans nos champs, alors que l’on croyait généralement que cette espèce avait disparu depuis longtemps.

Dropia, de nouveau en Roumanie

Dropia, de nouveau en Roumanie

Un signal d’espoir pour la survie et la prospérité de cette espèce unique

Ce cas incroyable a été mis en lumière par un étudiant en médecine vétérinaire de Salonta, Bihor, qui, en aidant la famille à désherber un champ, a découvert un nid d’outarde contenant trois œufs. Cet heureux événement a non seulement apporté de la joie aux ornithologues, mais a également attiré l’attention sur les efforts de conservation de cet oiseau vulnérable. Cette découverte signifie non seulement le retour de la goutte dans le paysage roumain, mais aussi un signal d’espoir pour la survie et la prospérité de cette espèce unique.

Dropia, une espèce en voie de disparition

Dropia, inscrite sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction à l’échelle mondiale, est considérée comme une espèce vulnérable. Protégé par la loi dans de nombreux pays, dont la Roumanie, cet oiseau a été affecté par diverses menaces telles que la mécanisation agricole, les hivers froids et la chasse excessive. Les outardes mâles peuvent atteindre un poids étonnant allant jusqu’à 20 kilogrammes, ce qui en fait les plus gros oiseaux volants du monde.

Efforts de conservation et de protection

Malgré les défis antérieurs, les autorités roumaines et hongroises ont pris des mesures concrètes pour protéger le mérou. Les propriétaires fonciers reçoivent désormais des subventions financières, jusqu’à 150 euros par hectare, pour contribuer à la conservation de cette espèce. Cette collaboration entre pays voisins reflète l’engagement commun de protéger et de restaurer l’équilibre écologique.

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