Nous avons une vie et on dit qu’il est bon de la vivre comme on l’aime. Mais peut-être que ce n’est pas toujours comme ça et que nous vivons selon ce que l’on attend de nous et réprimons nos sentiments pour ne pas blesser les autres.
Bronnie Ware, une infirmière australienne qui a passé plusieurs années à travailler dans le domaine des soins palliatifs, s’occupant des patients au cours des 12 dernières semaines de leur vie, a écrit un livre intitulé Les 5 plus grands regrets des personnes aux portes de la mortinforme.
L’infirmière a d’abord écrit un article qui a été vu plus de trois millions de fois. À la demande de nombreuses personnes, elle a écrit un livre qui a reçu de nombreuses appréciations. Bronnie Ware a appliqué dans sa propre vie les leçons de ceux qui approchaient de la fin. Il est donc possible de faire des choix conscients, afin de se réconcilier en fin de vie. Voici ce que nous pouvons en apprendre !
Les 5 royaumes des mourants
1. J’aurais aimé avoir le courage de vivre une vraie vie pour moi-même, pas la vie que les autres attendaient de moi.
C’était le plus grand regret des gens, selon l’infirmière Bronnie Ware. En repensant à ce qu’ils ont vécu, les gens auraient voulu faire davantage pour réaliser leurs propres rêves, qui ne se sont pas réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé ne serait-ce que la moitié de leurs souhaits. Aussi, selon l’auteur, la santé apporte une liberté dont très peu de gens se rendent compte jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus.
2. J’aurais aimé ne pas avoir travaillé si dur.
C’est un regret de la majorité des hommes, qui avouent qu’ils auraient aimé passer plus de temps avec leur compagne et leurs enfants.
3. J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments.
Beaucoup de gens ont peur de dire ce qu’ils ressentent pour ne pas blesser leurs proches. Ils se livrent donc à une « existence médiocre », sans avoir la chance de devenir ce qu’ils voulaient. De plus, certains ont même développé des maladies à cause de l’amertume et du ressentiment qu’ils ont éprouvés tout au long de leur vie.
4. J’aurais aimé rester en contact avec mes amis.
Il arrive, pour diverses raisons, que l’on ne consacre pas le temps nécessaire aux vrais amis. Les mourants s’en sont rendu compte alors qu’il était déjà trop tard.
Voir également:
5. J’aurais aimé être plus heureux.
Ce regret était également présent chez de nombreuses personnes au bout du chemin. La peur du changement que cela aurait pu leur apporter était bien présente chez les patients de l’infirmière.
