Tous les parents savent qu’élever des enfants n’est pas une tâche facile. Les normes parentales ont changé au fil du temps, et tandis que nos mères veillaient à ce que nous soyons nourris et bien rangés, nous accordons davantage d’importance à apprendre à nos enfants à fixer des limites personnelles. Aujourd’hui, nous allons parler des choses que nous devrions arrêter de dire aux tout-petits et par quoi remplacer ces phrases.
1. Nous ne devrions PAS apprendre à nos enfants à être obéissants, mais à dire non et à accepter non comme réponse
Savoir comment et quand dire non est une compétence très importante. Dans l’enfance, nous pouvons utiliser cette compétence pour protéger nos jouets préférés des autres enfants, et à l’âge adulte, cela nous aide à maintenir nos limites personnelles. Il est important de faire savoir à votre enfant qu’il peut refuser de faire quelque chose qu’il n’aime pas, mais il doit également être conscient du fait que d’autres peuvent faire de même.
2. Ce n’est PAS le talent qui est important pour réussir, mais le travail acharné et la persévérance
Comme on dit, la persévérance gagne toujours la course. Presque tout le monde peut apprendre à dessiner, chanter ou danser s’il est suffisamment persévérant et disposé à y consacrer suffisamment de temps. Bien sûr, certaines personnes sont meilleures dans les sciences exactes, tandis que d’autres préfèrent les langues ou la littérature, mais on peut presque tout apprendre sans avoir de talent spécifique.
3. Ils ne doivent PAS éviter les difficultés, mais apprendre à gérer l’échec
Nous ne voulons certainement pas que nos enfants répètent les nôtres. Mais tout le monde fait des erreurs, c’est normal. Il vaut mieux laisser votre enfant prendre ses propres décisions et apprendre de ses erreurs. L’objectif ne doit pas être d’éviter l’échec, mais d’accepter sereinement l’échec en question. Vous pouvez les laisser consciemment faire des erreurs afin qu’ils apprennent à gérer les échecs avec élégance.
4. Nous ne devons PAS leur dire que les grands enfants ne pleurent pas, mais les aider à gérer leurs émotions
Pleurer est un moyen de soulager le stress et est important pour les enfants comme pour les adultes. Lorsqu’un bébé pleure, de nombreux parents se sentent mal, pensant qu’ils font quelque chose de mal. Il s’agit d’un stimulus parental qui suscite une forte réponse émotionnelle. Il est important de ne pas réprimer leurs émotions, mais de les vivre – c’est une expérience précieuse tant pour les adultes que pour les enfants. Nous sommes élevés dans une génération qui dit « les garçons ne pleurent pas » et les enfants se comportent toujours bien pour éviter d’être punis. La vérité est que cela a maintenant causé tant de problèmes de colère et de dépression chez les adultes. Pourquoi crions-nous après les enfants pour une explosion d’émotion après une longue journée alors qu’ils sont fatigués ? Il est absolument ridicule d’imposer aux enfants un niveau de contrôle émotionnel plus élevé que celui des adultes.
5. Ils ne devraient PAS être amis avec tous leurs pairs, seulement avec ceux avec qui ils veulent être amis
Cela a dû vous arriver, lorsque vous envoyez vos enfants au camp ou que vous allez simplement au terrain de jeu, que vous disiez quelque chose comme « Faites-vous des amis ». Mais pour une raison quelconque, nous oublions peut-être de dire que tous les enfants ne sont pas gentils et ne méritent pas leur amitié. Certains enfants ne veulent peut-être pas être amis avec nos enfants et c’est normal aussi. C’est bien quand les enfants se font des amis, mais vous n’avez pas besoin d’être ami avec tout le monde autour de vous.
6. Nous ne devons PAS leur apprendre que les adultes savent tout et ont toujours raison
Les enfants posent toujours un million de questions et certaines d’entre elles peuvent être si difficiles que nous ne savons tout simplement pas comment y répondre. Et certaines choses que nous ne savons tout simplement pas, comme le nombre d’étoiles dans le ciel, la température sur Mars et bien d’autres choses encore. La bonne chose à dire ici est « Trouvons-le ensemble », et non « parce que je connais le mieux ».